Billet simple pour l'Alaska

Chapitre 3 : l'essence des oeuvres

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 A la fin du Tour de France 2018, des émeutes éclatent aux abords des Champs Elysées. La bande de Nathan Lounot se frotte sauvagement à la sécurité du Tour, avec force coups de lames de Rasoir. Le Président Brissard limoge ses ministres évalués trop libéraux, parmi lesquels Raymond Albouy, contrôleur des Finances, renvoyé le 11 septembre. Le lendemain le journaliste Clément Emery annonce la nouvelle dans les jardins du Palais-Royal, aucune annonce n’ayant été faite la veille du fait du sabotage des télécommunications par Duval. La foule est exhortée à se préparer contre la sadique bande armée de Nathan Lounot obéissant à la Révolution d'Henri Duval. Cette bande est tout de même la plus extrémiste de la nouvelle race duvalienne, soi-disant plus noble. Le journaliste voit le renvoi de Raymond Albouy comme une agression envers le peuple, celui-ci étant déjà fort amoindri par la loi Sadopi sur le téléchargement des oeuvres du domaine public promulguée à l’Assemblée Nationale par un émissaire de Duval moins arriéré, Marion Corniou, téléchargements induisant la peine de mort. Cette loi a vu une coupure massive des connexions Internet, les parents ayant peur que leurs enfants commettent l’irréparable avec leur connexion Internet. La loi Sadopi provoque un tel effet d’écœurement que les citoyens n’achètent dans les magasins plus que les denrées principales de peur des barbares de cette étrange caste duvalienne qui venaient régulièrement les racketter sous prétexte de la loi Sadopi et de trojans informatiques mis en circulation par les membres de la caste eux-mêmes. Dans les jardins des Tuileries et aux Invalides, des confrontations ont lieu entre les Parisiens et le régiment dit des Tulipes Noires du prince de la colline de Montignac appartenant au duché de Marion Corniou. Les soldats sont accusés par le peuple aux tuileries d'avoir tué des manifestants.

 

Le 13 septembre, les gares de Lyon et de l’Est sont incendiées. Les contre-révolutionnaires pillent le grain des couvents et organisent une milice bourgeoise, comme si la guerilla sanglante de Nathan Lounot ne suffisait pas. La guerre contre l’institution de Brissard ne fait que commencer. Pierre Morin essaie d’analyser psychologiquement et sociologiquement le phénomène de cette guerre insinuée dans les cerveaux déficients du peuple, cerveaux atteints de “décomplexification” symbolique à ses dires. Si l’on se rapporte au débat entre Charles de Brosse et Hume, il est malheureux de reconnaître que le fétiche de la guerre brandi par Duval à destination des esprits faibles ne révèle aucune complexification du symbole et raffinement du savoir (hausse de l’abstraction), comme celle produite historiquement entre le polythéisme et le monothéisme. Les bêtes semi-humaines de Duval, tout comme la meute de chiens de Elise Lounot, ont été lâchées dans la nature et il semble que les homo sapiens sont pris de cours face à ces animaux sauvages qui débarquent à l’improviste chez eux de manière féroce. Il est évident que Duval et son groupe barbare sont des bipèdes, mais l’archaïsme des conceptions de leur cerveau semi-humain a tous les traits d’un avancement psychique arriéré de 1,5 millions d’année, fruit d’une sournoise invention génétique. Il est évident qu’une régression en direction d’un type génétique de singe anthropomorphe bonobos ou autre gorille a pourri leur cerveau et qu’aucun remède génétiquement aussi puissant soit-il ne puisse rétablir le rattachement de leur cerveau à la catégorie homosapiens. Ceci explique pourquoi Elise Lounot ne se satisfait que de la compagnie des chiens, un artiste confirmé comme Pierre Morin, son voisin, ne lui inspirant que méfiance.

 

 

L’abstraction établie par la complexification du symbole n’est pas du tout compréhensible 3 par Elise Lounot, alors que le combat de son fils piercé et tatoué par tous les bouts est beaucoup plus matière à signification pour elle. Le fait qu’Elise Lounot puisse acheter une maison est bien révélateur du caractère archaïque de certains moeurs de marketing survalorisant le compte bancaire de ces sauvages. L’odeur nauséabonde de la meute de chiens d’Elise Lounot venait se poser jusque dans l’appartement de Morin, si bien qu’écœuré par cette odeur pestilentielle il ne pouvait avoir aucune conversation avec elle, ce qui aurait peut-être mis sur la sellette les actions de l’invasion de Duval ; mais comment relier intellect et bestialité aussi divergents ? Comment savoir quand ces sauvages, capable de bondir à trois mètres de haut, auront la volonté de débarquer chez vous pour ce qu'ils appellent vous anoblir, c'est à dire vous transformer en bipède archaïque ? De plus ils sont télépathes, ils rodent autour de chez vous et vous êtes toujours surpris de leur présence ou de leur absence. Ils ont complètement démantelé l'organisation des ag

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Commentaires

Pseudo : doriane

Publié le : 2020-02-29 13:14:09

" un peu long ce chapitre "

Pseudo : remi

Publié le : 2020-02-29 13:14:29

" commentre "